Impact Berliner, le kebab 100 % maison
Pari réussi pour Mahdi Abid : avec Impact Berliner, il a su redonner ses lettres de noblesse au kebab. Une recette 100 % maison, réalisée avec passion, servie dans une échoppe ouverte en pleine crise sanitaire.
A priori, rien ne distingue Impact Berliner, d’un autre kebab. L’échoppe, grande comme un mouchoir de poche, pas plus de 18 m2, ressemble à tous les autres kebabs. Presque pas de places assises, à peine 3 tables de 2. Pas de déco. Et pourtant, le sandwich confectionné par Mahdi Abid est loin d’être un kebab comme les autres. Ici tout est fait maison : du pain, confectionné par un boulanger du quartier, à la broche que le chef réalise lui-même tous les jours à partir de cuisses de poulet désossées et dégraissées à la main et assaisonnées de son propre mélange d’épices, qu’il veut tenir secret, aux frites, fraîches (bintje) et coupées à la main, par le producteur normand Hugo Carpentier. Mahdi Abid est chef de formation et a travaillé dans des établissements de renom, comme La Fermette Marbeuf.
Redonner ses lettres de noblesses au kebab
Il ouvre son établissement en octobre 2020, en pleine crise sanitaire. « Je ne voulais pas faire du burger car le marché est saturé. Il y a beaucoup à faire sur le kebab », explique-t-il. Ouvert 6 j/7, le chef a choisi une carte « simple et efficace » comme il aime à dire, ne comportant qu’une seule recette, le Berliner, qu’il décline en bowl (1 000 ou 1 300 ml) et en version végétarienne et sans gluten. Cette dernière est à base de seitan bio de chez Wheaty et de fausse feta de chez Violife et de quinoa. Simple et efficace, sa recette ? C’est le moins qu’on puisse dire. Son sandwich berlinois est généreux et gourmand. Aux classiques « salade-tomate-oignon », il ajoute courgette, carotte, poivron, des légumes qu’ils sourcent avec soin à Rungis. Ticket moyen : 7,50 € (C’est le seul chiffre qu’il accepte de nous donner). Et ça marche, Mahdi Abid sert environ 150 formules par jour, un chiffre qui monte à 200 le samedi.
Autre particularité et pas des moindres, la carte des boissons. Ici pas de sodas connus, mais du Fritz Cola ou du Club-maté ou encore des limonades artisanales, des boissons allemandes, peu sucrées et sans additifs ou colorant pour « faire comme à Berlin », qu’il prend chez J. Milliet. Mahdi Abid est un passionné, qui a su redonner ses lettres de noblesse au kebab, un sandwich gourmet à son image : simple, généreux et gourmand.
Impact Berliner, 119 rue du Chemin Vert, 75011 Paris. Impactberliner.fr